Les marées, phénomènes naturels, résultent de l’attraction gravitationnelle de la lune et du soleil. L’amplitude des marées, différence entre marée haute et basse, varie selon les régions et les saisons. Ces fluctuations influent sur la vie marine et nos activités. Mais quels sont les facteurs en jeu ?
L’attraction gravitationnelle de la lune
La force d’attraction lunaire joue un rôle prépondérant dans la modulation des marées. Par son effet gravitationnel, la lune induit des fluctuations dans les masses d’eau des océans. L’intensité de cette force est étroitement liée à la position relative de la lune par rapport à la Terre. Lorsque celle-ci se trouve à son point le plus proche (périgée) ou le plus éloigné (apogée) de la terre, son impact sur les marées varie.
De même, comme évoqué sur ce site, lorsque la lune s’aligne avec le soleil et la terre (pleine lune ou nouvelle lune) ou forme un angle droit par rapport à cet alignement (premier ou dernier quartier), son influence fluctue. Ces variations de position lunaire engendrent des fluctuations dans l’amplitude des marées.
En effet, lorsque la lune se trouve en syzygie avec le soleil et la terre, les marées atteignent leur amplitude maximale, créant ce que l’on nomme les vives-eaux. À l’inverse, lorsqu’elle se positionne en quadrature par rapport au soleil et à la terre, les marées connaissent une amplitude minimale, conduisant ainsi aux mortes-eaux.
L’attraction gravitationnelle du soleil
Le soleil, second acteur majeur, influence également l’amplitude des marées. Sa force d’attraction agit sur la terre et ses masses océaniques, quoique moins puissamment que la lune. L’effet de la gravité solaire sur les marées varie en fonction de la position relative du soleil par rapport à la terre et à la lune.
En syzygie, lorsque le soleil se trouve aligné avec la lune et la terre, son influence s’additionne à celle de la Lune, intensifiant ainsi l’amplitude des marées. En revanche, en quadrature, lorsque le soleil se positionne perpendiculairement à l’axe Lune-Terre, son influence s’oppose à celle de la lune, diminuant ainsi l’amplitude des marées.
Ces variations de position solaire induisent des fluctuations dans l’amplitude des marées selon un cycle annuel. Lorsque le soleil atteint son point le plus proche de la terre (périhélie), concordant avec le solstice d’hiver, les marées atteignent leur amplitude maximale. À l’inverse, lorsque le soleil est au plus éloigné de la terre (aphélie), en période de solstice d’été, l’amplitude des marées est minimale.